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La faune et la flore de nos rivières

Gomphe serpentin ©Patrick Trecul
Il fréquente nombre de cours d’eau, allant des petites rivières des collines aux grands fleuves de plaine. L’eau doit y être courante, riche en oxygène et avec un substrat meuble, sableux ou graveleux.

Cormoran ©Patrick Trecul
Il peut rester une minute sous l'eau mais ne s’attarde pas plus car l'imperméabilité de son plumage est limitée. Cela l'oblige à rester sur un perchoir, les ailes largement déployées, pour sécher son plumage.

Saule pourpre
Également nommé « Osier pourpre », c‘est un arbuste au port touffu, souvent en boule. Les jeunes branches, rameaux, et les anthères des fleurs mâles, partie supérieure fertile de l'étamine, sont pourpres.

Courlis cendré ©Patrick Trecul
C’est un limicole farouche qui se tient toujours sur ses gardes et s’envole à la moindre alerte. Son nom « courlis » vient de son cri habituel « coouu hi » émis lors des contacts ou en avertissement.

Balbuzard pêcheur ©Louis-Marie Préau
Sa parade nuptiale est spectaculaire. Il s'élève jusqu'à 300 mètres de hauteur avec un poisson dans ses serres, effectue un bref vol stationnaire en exhibant le poisson, avant de plonger ailes fermées.

Caloptéryx éclatant ©Stéphane Richard
Reconnaissable de loin avec son corps bleu ou vert métallique et ses ailes transparentes à grosses taches bleues, le mâle s'observe principalement le long des cours d'eau lents et ensoleillés.

Castor d’Europe ©Louis-Marie Préau
Chassé pour sa fourrure et sa chair, il en reste moins de 10 en France en 1909. Protégé au niveau européen, il est réintroduit en Loire dans les années 70 en Loir-et-Cher, d’où il remonte ses affluents.

Anguille ©Louis-Marie Préau
Après dix années de vie en eau douce, elle quitte la Loire pour se reproduire dans la mer des Sargasses, non loin du Triangle des Bermudes. De cette odyssée de 7 000 km, ne reviendront dans nos eaux que les petits.

Loutre d’Europe ©Patrick Trecul
Avec la morphologie aplatie du crâne, ses oreilles, yeux et narines sont sur un même plan. Elle peut respirer, entendre, voir et sentir ce qui se passe autour d’elle sans avoir à trop sortir la tête de l’eau.

Paspale à deux épis ©Arnaud Cochard
Cette graminée vivace des zones tropicales aurait atteint le territoire français dans des ballots de laine en provenance d'Argentine. Elle est reconnaissable à son inflorescence terminale à deux épis en V.

Sterne pierregarin ©Olivier Simon
Cette grande migratrice arrive en avril pour se reproduire. Elle niche en colonie sur les bancs de sable ou graviers de la Loire. Son vol rapide et gracieux lui a valu le nom usuel d’« hirondelle de mer ».

Saumon sauvage ©LOGRAMI
Victime des barrages construits sur la Loire et de la surpêche, il a failli disparaître. Aujourd’hui, ses prédateurs sont aquatiques, avec les silures, et environnemental, avec le changement climatique.

Nénuphar jaune ©Bastien Martin
En fleur de juin à septembre, la pollinisation se fait par des insectes. Le fruit émerge de l'eau et finit par se détacher de la plante pour flotter, terminer sa maturation et disperser ses graines.

Carpe sauvage ©Yannick Gouguenheim - Images et rivière
Appelée « commune », elle est aujourd'hui plus rare que les souches génétiques reproduites en piscicultures et introduites dans la nature pour la pêche de loisir et l’élevage extensif au 20e siècle.

Chabot ©Yannick Gouguenheim - Images et rivière
Ce petit poisson ne dépasse pas 15 cm de long et a la forme d’une massue. Il possède une grosse tête, démesurée pour son petit corps, des lèvres épaisses et deux nageoires pectorales en forme d’éventail.

Saule blanc
Cet arbre gracieux est souvent taillé en têtard. Essence indigène, il a une longue histoire commune avec l’homme. C’est une espèce médicinale, source d’aspirine végétale, mellifère et utilisée pour la vannerie.

Leucorrhines à front blanc ©Bastien Martin
Cette rare libellule est présente en Sibérie, au Kazakhstan, dans le sud de la Scandinavie, en Europe orientale et centrale, dans l'est de la France et… à l’étang de Joreau de Gennes en Anjou !

Écrevisse américaine ©JP
Invasive, elle entre souvent en concurrence directe avec les espèces autochtones, comme l’écrevisse à pattes blanches. Elles sont un vecteur de maladies auxquelles les espèces indigènes sont sensibles.
Mulet ©Yannick Gouguenheim - Images et rivière
Appelé « muge » en Méditerranée, il est très répandu tout autour du globe, dans les ports, estuaires ou le long des côtes... et même dans certains cours d’eau car il évolue aussi bien dans l’eau salée que l’eau douce.

Silure ©P. Trecul
Il se nourrit d’autres poissons et peut manger de petits mammifères et des oiseaux. C’est le plus grand poisson de nos eaux douces.

Renoncule fluviatile ©Arnaud Cochard
Également appelée Grenouillette, c’est une plante vivant uniquement dans les eaux vives. Au printemps, ses floraisons sont spectaculaires : des milliers de fleurs blanches émergent au-dessus de l’eau.

Leucorrhine à large queue ©Bastien Martin
Elle présente un abdomen beaucoup plus large que celui de la Leucorrhine à front blanc. Très menacée en Europe, elle présente des populations danger d’extinction en Allemagne et Suisse notamment.

Brochet ©Louis-Marie Préau
Pour se reproduire, il recherche d’anciens bras de Loire - les boires - alimentés quelques mois dans l’année pendant les crues. Peu profondes, ces zones se réchauffent vite et sont riches en plancton pour les alevins.

Goéland leucophée ©Céline Grassi
Pas inféodé au milieu marin, il niche en colonies sur le sable et les ilots herbeux ligériens. Il se nourrit souvent dans les décharges et devient commun en ville où il tente de nidifier sur les monuments.

Lamproie ©Rémi Masson
Elle ressemble à l’anguille mais n’est pas un poisson ! Avec son absence d'écailles, de colonne vertébrale osseuse, de mâchoire et de nageoires paires, elle fait partie d'un groupe d'invertébrés très primitifs.
Grande aigrette
Immobile ou agitant l’eau avec une patte, elle débusque ses proies qu’elle harponne avec son bec. Sur terre, ce sont les campagnols et micromammifères qui sont ainsi poignardés par cette arme très efficace.

Jussie ©PNR Loire Anjou Touraine
Échappée des bassins d’agrément, elle a colonisé nos rivières en captant toute la lumière, consommant les ressources et limitant par sa densité les déplacements de petits organismes, au détriment de nombre d’animaux.
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